Le décret qui a constitué la Commission sur
l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire
québécois lui a donné le mandat :
- de faire un état de la situation des enjeux et
défis de l’agriculture et de l’agroalimentaire
québécois
- d’examiner l’efficacité des interventions
publiques actuellement en place, tant celles sous la
responsabilité du ministre de l’Agriculture, des
Pêcheries et de l’Alimentation que celles sous la
responsabilité d’autres ministres touchant les
secteurs agricole et agroalimentaire dans des domaines tels
l’environnement, la santé, l’occupation du
territoire et le développement régional
- d’établir un diagnostic et de formuler des
recommandations sur les adaptations à faire, compte tenu des
défis de la compétitivité et des revenus
agricoles, des attentes sociétales et de la mise en valeur
des potentiels régionaux
Dans l’allocution qu’il prononçait à
l’occasion de la conférence de presse annonçant
la création de la Commission, le ministre de
l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation
du Québec résumait son objectif et celui du
gouvernement de la façon suivante :
« Pour l’avenir, je veux que l’on puisse se
donner, tous ensemble, une nouvelle vision du développement
des secteurs agricole et agroalimentaire québécois
».
L’avenir des secteurs agricole et agroalimentaire
québécois dépend largement et surtout des
orientations et des choix que feront les producteurs, entrepreneurs
et citoyens du Québec. Les forces, contraintes ou menaces
avec lesquelles doivent nécessairement composer ces secteurs
ne doivent jamais nous faire oublier le nombre et la
variété des dimensions où peuvent
s’exprimer la créativité et la liberté
des choix. L’avenir des secteurs agricole et agroalimentaire
québécois appartient littéralement à
ceux qui voudront s’en emparer et le façonner.
Dans cette perspective, la Commission a voulu animer, soutenir
et, à l’occasion, provoquer un débat
constructif axé sur les orientations à retenir pour
favoriser le développement des secteurs de
l’agriculture et de l’agroalimentaire
québécois.
Pour aider les Québécois à mener à
bien cette réflexion collective et faire les choix qui leur
conviennent le mieux, la Commission :
- a accordé une attention particulière à
l’objectivité des observations et à la
qualité des analyses qui devaient soutenir les discussions
et les échanges qu’elle a pour mission
d’animer.
- a mené ses travaux dans la transparence la plus
complète : les documents qu’elle a utilisés et
les avis qu'elle a reçus ont été
systématiquement rendus publics.
- a organisé ses consultations de façon à
permettre à tous ceux qui le souhaitent de s’exprimer,
qu’ils parlent à titre individuel ou au nom
d’une organisation.
- a fait aussi, dans la même perspective, un effort
délibéré pour examiner toutes les dimensions
des problèmes traités et recueillir
systématiquement les différents points de vue.
- a favorisé le dialogue, la conciliation des points de
vue, l’équilibre des solutions, et, autant que faire
se peut, l’articulation de consensus viables.